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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 11:38
 

PAM : Etes-vous prête ?

Un enfant, vous en désirez un depuis que vous avez rencontré votre homme. C’est un désir commun que vous avez vite essayé de concrétiser. Pourtant, malgré vos nombreuses tentatives, il n’y a toujours pas de bébé. Vous êtes décidée : passer des examens pour connaître la source du problème et avoir recours à la procréation médicalement assistée si nécessaire.

Le diagnostic de votre médecin est formel, votre couple a un problème de fertilité. Vous ne pourrez avoir un enfant sans passer par la procréation assistée médicalement (PAM). Malgré votre désir de fonder une famille, vous vous demandez si vous supporterez d’avoir recours à cette méthode, à laquelle vous n’aviez jamais songé.

En effet, la procréation assistée médicalement signifie que vous allez devoir supporter une série d’examens et suivre un traitement long et douloureux, qui risque de ne pas porter ses fruits tout de suite. Patience, force physique et émotionnelle sont indispensables si vous optez pour cette démarche.

Se préparer différemment

La procréation assistée médicalement sous-entend une bataille constante. Le désir d’avoir un bébé peut vite devenir un besoin d’enfant. Votre relation au sein de votre couple risque également d’être fragilisée. Après l’acceptation difficile du diagnostic irrévocable, où chacun est ballotté entre des divers sentiments - échec, culpabilité, angoisse, désarroi, colère - il faudra du temps pour se retrouver et pour prendre les décisions qui s’imposent. Même si le désir d’enfant vous habite depuis longtemps, décider d’aller vers la procréation médicalement assistée n’est pas une décision à prendre à la légère.

Il faudra au préalable en discuter avec votre moitié, vous renseigner sur les traitements, les effets secondaires, les pourcentages de réussite et d’échec, et les éventuels risques pour le bébé. Ce n’est qu’après avoir réfléchi à tout ce que comporte la PAM, que vous pourrez décider si vous voulez toujours aller de l’avant. Et si vous décidez de franchir le pas, un soutien psychologique peut s’imposer qu’il s’agisse d’un professionnel ou de parents ayant eu recours à ces techniques de procréation.

Se sentir prête pour être mère, n’est pas vraiment la même chose quand il s’agit de le devenir grâce à la procréation assistée médicalement. Une bonne réflexion s’impose au préalable.

Des échecs répétitifs à supporter

Avoir recours à la procréation assistée médicalement pour avoir un bébé n’est pas une entreprise de tout repos. Non seulement votre corps devra subir des traitements de longues haleines, mais vous devrez aussi faire face à des difficultés, parfois même des échecs, qui pèseront sur votre moral.

Après avoir longuement réfléchi, vous êtes arrivée à la conclusion que pour avoir l’enfant que vous désirez tant, vous allez devoir avoir recours à la médecine. Toutefois, il faudra aussi vous préparer à supporter les éventuels échecs de la procréation assistée médicalement.

La procréation assistée médicalement, qui consiste à faire un bébé en ayant recours à une assistance biologique et chimique, n’est pas une solution miracle : le succès n’est pas au rendez-vous dès le premier essai. Le traitement est long et parfois même douloureux. Et des conséquences aussi bien physiques que psychologiques y sont attachées.

Affronter les éventuels échecs

En effet, bien que porteur d’espoir, le traitement comporte souvent des échecs. Ce qui peut fragiliser davantage le couple, déjà éprouvé par le diagnostic d’une infertilité ou hypofertilité.
Physiquement, votre corps sera appelé à subir une quantité de tests, d’examens, de prises de sang, de ponctions et de transferts. La fréquence de ces traitements donne lieu à une fatigue physique réelle.

Après chaque tentative survient l’angoisse de l’attente des résultats, l’attente des embryons et du test de grossesse avant celle de l’arrivée d’un enfant. La joie de vous savoir enceinte peut vite tourner à la tristesse et à la dépression de ne pas avoir réussi à mener à terme votre grossesse.

Si vous faites partie des couples qui ont un patrimoine génétique à risques, vous serez confrontée au diagnostic préimplantatoire (DPI), pour mettre toutes les chances de votre côté. Il vous faudra donc apprendre à gérer vos émotions quand viendra le moment de faire un choix parmi les embryons.

Outre, vos difficultés personnelles, votre vie amoureuse pourrait également en souffrir. Les échecs répétitifs risquent de vous amener vers un état de repli sur soi. Vous n’aurez plus envie de quoi que ce soit. Il y a une forte possibilité que l’absence de dialogue survienne, que les rapports sexuels soient vécus plus comme une exigence qu’un moment de plaisir et de bonheur.
Vos relations sociales pourraient aussi bien être perturbées par votre démarche. Non seulement vous éprouverez des difficultés à être régulière au bureau, ce qui souvent amène les femmes qui suivent ce traitement à prendre une année sabbatique ; mais aussi, vous risquerez de vous replier davantage sur vous-même en évitant de sortir et de voir du monde.

Opter pour la procréation assistée médicalement demande beaucoup de ressources physiques et psychologiques. L’échec est associé à l’espoir d’être parent. Autant se préparer à y faire face. Et prendre tout de suite l’option du dialogue pour prendre du recul sur cette expérience.

Un bébé à tout prix…une bataille physique et émotionnelle
 

Après avoir longtemps essayé et après plusieurs consultations médicales, vous vous retrouvez en face d’une évidence : vous ne pourrez avoir un bébé sans une assistance ! La seule solution pour avoir l’enfant dont vous rêvez, c’est d’avoir recours à la procréation assistée médicalement.

Un bébé, vous en désirez un depuis toujours. Malheureusement, les médecins sont unanimes : sans la procréation assistée médicalement, vous ne pourrez connaître le bonheur de la maternité.
Selon les statistiques en France, près d’un couple sur six rencontre des difficultés pour faire un bébé. Les problèmes de fertilité peuvent survenir chez l’homme comme chez la femme. Une fois que la nature du mal a été identifiée, votre gynécologue est en mesure de vous présenter les différentes techniques médicales qui peuvent être utilisées pour aider à la procréation.

La prise de décision et l’affrontement des difficultés physiques et psychologiques.

Il y a toute une série de bilans médicaux à passer avant que le verdict final ne tombe. C’est dire combien il faudra vous armer physiquement et mentalement pour affronter les examens. Mais le plus éprouvant demeure l’acceptation du diagnostic. Des études ont montré que beaucoup de femmes connaissent un état d’angoisse sérieux. Et même si la stérilité apparaît chez l’homme, vous êtes la plus sensible à la nouvelle. Il semblerait que ce soit surtout parce que c’est vous qui êtes appelée à suivre des traitements pour arriver à avoir un enfant.

Une fois que le choc du verdict est passé et que la décision a été prise, votre mental sera une nouvelle fois appelé à subir une certaine tension. En effet, comme les traitements médicaux ont une influence sur vos hormones, avec pour conséquence des changements sur votre caractère ; il est clair que des répercussions se feront sentir au sein de votre couple.
Cette bataille pour avoir ce bébé tant désiré court le risque de devenir plus un besoin qu’un désir. Elle peut durer des mois, voire des années. Ce qui implique que vous devrait vous armer pour affronter les éventuels désagréments des traitements, ponctions et transferts, de même que les possibles échecs.

La décision de faire appel à la procréation assistée médicalement, même si elle est vécue avec un peu de souffrance, ne doit pas être subite, mais affrontée à deux. Si vous sentez que les choses vous échappent, il ne faut surtout pas hésiter à avoir recours à un accompagnement psychologique. Le regard et le soutien d’une tierce personne pourront vous aider, de même que votre homme, à mieux vivre cette étape de vie de couple et de futurs parents.

http://www.neufmois.fr/dossier_108,la-pma--cote-psycho.html
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commentaires

S
merci
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L
ses genial
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