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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 18:38
La médecine chinoise veille au confort des fibromyalgiques
Bien-être | Acupuncture et phytothérapie soulagent notablement les patients, affirme le docteur Fumagalli.

 



© MARTINE DUTRUY | Moxibustion. En brûlant, le bâtonnet d’armoise réchauffe les aiguilles ou la peau au niveau des points d’acupuncture.

BERNADETTE DELUZ | 22.11.2008 | 00:00

Mal partout, mal tout le temps! On sait ce que la fibromyalgie n’est pas, mais très mal ce qu’elle est, sauf qu’elle est reconnue comme maladie par l’OMS depuis 1992.

Ses symptômes: douleurs diffuses dans tout le corps, fatigue intense couplée à des insomnies, maux de tête récurrents, anxiété, troubles digestifs et circulatoires, dépression… notamment. La fibromyalgie, qui atteint surtout les femmes, est diagnostiquée – seulement lorsque la possibilité d’autres maladies est éliminée – quand une douleur est ressentie à la pression (4 kg) d’au moins onze de dix-huit points sensibles (voir graphique).

On la combat, sans jamais la vaincre, à coups d’antiépileptiques, d’antidépresseurs, de relaxants musculaires, d’anti-inflammatoires… L’aquagym soulage, ainsi que les massages.

Meilleure qualité de vie

«Elle ne remplace pas la médecine allopathique, mais la médecine traditionnelle chinoise (MTC) est un excellent complément thérapeutique, constate Massimo Fumagalli, qui cumule les diplômes de médecin suisse et chinois. La MTC permet dans la plupart des cas de diminuer la douleur et d’offrir une meilleure qualité de vie, tout en ne provoquant que très peu d’effets secondaires.»

Selon la MTC, la fibromyalgie appartient à un groupe de maladies nommées syndromes Bi, ce qui, en chinois, signifie «blocages»; blocages de la circulation des énergies dans diverses parties du corps. Le syndrome Bi est influencé par des facteurs extérieurs tels que l’humidité, le froid et le vent qui ralentissent fortement la circulation du sang et de l’énergie.

La fatigue, les problèmes digestifs, le manque de concentration et les symptômes neurovégétatifs faisant partie de la fibromyalgie sont considérés par la MTC comme un manque d’énergie ou de Qi.

En médecine traditionnelle chinoise, le traitement de la fibromyalgie est de longue durée. Il a deux options thérapeutiques principales.

L’acupuncture. Les aiguilles sont insérées dans des points stratégiques du corps. Manipulées avec délicatesse, elles provoquent une sensation de pression, pas de piqûre. Ce traitement améliore la circulation des énergies, réduit les blocages et donc diminue la douleur.

Plusieurs techniques peuvent améliorer l’efficacité de l’acupuncture, notamment l’électrostimulation des aiguilles et la moxibustion. Celle-ci consiste à appliquer, sur les aiguilles ou au-dessus des points d’acupuncture, de la chaleur dégagée, en brûlant, par bâtonnets d’armoise séchée.

La phytothérapie. Le praticien prescrit des décoctions à base d’herbes choisies en fonction de chaque patient. Ce traitement renforce l’effet thérapeutique de l’acupuncture.

«En général, une dizaine de séances de MTC suffisent pour réduire notablement les douleurs et les symptômes généraux. Mais, plus la maladie est ancienne, plus le traitement est long. Ensuite, un soin mensuel suffit normalement à maintenir l’amélioration obtenue», se réjouit M. Fumagalli.


source:http://www.tdg.ch
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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 18:31
Image by © Liu Yang/Redlink/Corbis 
Les 5 pratiques de la médecine chinoise
par Claire Frayssinet

La médecine chinoise se compose de cinq branches : l’acupuncture, le massage, la diététique, la pharmacopée et le qi-gong. Toutes ces techniques thérapeutiques sont complémentaires. La médecine chinoise est une méthode globale avec une approche philosophique. Elle influe à la fois sur le corps et sur l’esprit. Elle porte sur la prévention des maladies en rétablissant les flux d’énergie dans le corps.


L’acupuncture et la moxibustion

Elle consiste à insérer des aiguilles réparties sur des points précis du corps dont le but est de produire des effets positifs sur l'organisme. L’acupuncture a pour objectif d’équilibrer toutes les fonctions du « QI », autrement dit de l’énergie.
Dans la médecine chinoise, si le QI est harmonieux, la maladie ne peut pas s’installer dans le corps. L’acupuncture est inefficace pour les maladies organiques comme le cancer. En revanche, elle est utilisée pour les maladies fonctionnelles, quand un organe ne fonctionne pas bien. 
Les points d’acupuncture où sont insérés les aiguilles sont localisés sur des méridiens. Ils constituent un réseau par lequel l’énergie circule dans tout le corps. Chaque point possède des propriétés thérapeutiques déterminées.
En France, seuls des médecins peuvent pratiquer l’acupuncture. Elle est surtout utilisée pour les affections ORL, les rhumatismes, les pathologies digestives, les allergies ou encore pour certaines maladies de peau. 
Si la vue des aiguilles peut être assez impressionnante, l’acupuncture est quasi indolore. En plus, soyez rassurée, le matériel est à usage unique. Il suffit le plus souvent de 3 à 5 séances pour que les bienfaits commencent à se faire ressentir. Parfois c’est même immédiat alors ne vous inquiétez pas si vous vous endormez pendant la séance ! Il n’y a pas de contre-indication mais elle ne se substitue pas à la médecine classique, elle la complète. 
La visite chez un médecin acupuncteur est reconnue par l’assurance maladie. Elle est donc remboursée sur la base du tarif d’un médecin généraliste conventionné.
Comme l’acupuncture, la moxibustion agit sur les méridiens. Ici, c’est grâce à la chaleur que l’on rééquilibre l’organisme. Dans la pratique, le thérapeute utilise des petits cônes d’armoise (herbe de saint Jean) qu’il fait brûler sur les points d’acupuncture. Lorsque le patient sent la brûlure, les cônes sont retirés. L’avantage de cette technique est que l’on peut soigner des maux tels que la constipation ou la migraine sans utiliser d’aiguilles.

Le massage Tui Na

Le nom de ce massage thérapeutique vient des deux manipulations pratiquées : Tui signifie pousser et Na saisir. C’est un massage dynamique dont l’objectif est d’harmoniser le QI. Le thérapeute utilise plus de 300 manipulations en fonction des zones à traiter et de la constitution du patient.
La méthode du Tui Na utilise des techniques manuelles pour masser les muscles et les tendons, de l’acupression (massage des points d’acupuncture) pour intervenir directement sur la circulation du QI et des techniques de manipulation pour réaligner les relations muscles, squelettes et ligaments. Le thérapeute utilise aussi ses poignets, ses coudes, ses pieds et ses genoux pour le massage. En dehors du massage à proprement parler, le Tui Na se sert aussi des cataplasmes naturels, des baumes et des pommades.

Le Tui Na thérapeutique est prescrit suite à un bilan énergétique établi par un docteur en médecine chinoise. Il favorise la circulation sanguine et contribue à faire diminuer la douleur. Des exercices de Qi Gong sont souvent associés aux massages pour faire circuler l’énergie entre le thérapeute et le patient. Pour le moment, aucune étude sérieuse n’a été publiée en Occident sur les bienfaits de ce type de massage.

La diététique

La diététique chinoise considère les éléments selon leurs effets dans l’organisme. Ils sont divisés selon deux grandes catégories :
-Les aliments Yin : En apportant matière et froid, ils permettent l’entretien de la forme corporelle. Ils sont indiqués pour faire baisser la fièvre, calmer la constipation et les états inflammatoires en général.
Exemples d’aliments Yin : tomate, céleri, champignon, concombre, kiwi, blanc d’œuf, lapin…
-Les aliments Yang : Ils fournissent de l’énergie et de la chaleur pour stimuler les fonctions vitales. On les consomme en cas de sensation de froid dans le corps ou lors de lourdeurs digestives.
Exemples d’aliments Yang : ail, oignon, noix, crevette, café, poulet, pêche, bouillon de riz…
Il existe aussi des aliments neutres qui n’ont pas d’effets thermiques. Ils peuvent être consommés tout au long de l’année.
Exemples d’aliments neutres : haricot vert, ananas, figue, raisin, carotte, porc, lait…
La nutrition exerce une action sur les énergies du corps en suivant une certaine direction.
Les aliments Yin ont une action descendante autrement dit une action diurétique et une action laxative.
Au contraire, les aliments Yang ont une action ascendante. Ils font transpirer et aident à lutter contre la lenteur digestive.

La médecine chinoise divise aussi l’alimentation en 5 saveurs correspondant à 5 organes : l’acide est associé au foie, l’amer au cœur, le doux à la rate, le piquant au poumon et le salé aux reins. Chaque saveur, en quantité raisonnable, nourrit son organe associé. Vous l’avez certainement compris, la diététique chinoise est très complexe. C’est pourquoi il est nécessaire d’être suivi par un docteur en médecine chinoise pour espérer pouvoir s’y retrouver !

La pharmacopée

En Chine, on considère que la pharmacopée est plus puissante que l’acupuncture. Elle utilise plusieurs milliers de substances dont 300 font parties de l’usage courant. L’herboristerie chinoise fonctionne avec des formules mélangeant plusieurs ingrédients. Ainsi, elle profite de la synergie d’ingrédients ayant des propriétés similaires. Une manière de minimiser d’éventuels effets secondaires avec une plante absorbée en trop grande quantité.
Les parties utilisées sont les feuilles, les racines, les graines, les fleurs et l’écorce. La manière dont la plante est préparée (macération, brûlage, décoction…) modifie le degré de concentration des principes actifs. Seul un médecin spécialisé peut prescrire ces plantes car les interactions peuvent être dangereuses. 
En médecine chinoise, les effets thérapeutiques des plantes dépendent de quatre facteurs :
-la couleur
-la saveur : acide, amère, douce, épicée, salée
-la nature : chaude, froide, neutre
-la configuration : forme, texture, teneur en humidité
-les propriétés : tonifier, purger, disperser et consolider

En plus de ces caractéristiques, le praticien doit analyser les symptômes et le terrain de chaque patient pour donner la préparation la mieux adaptée. Mieux vaut être prévenu : la plupart des préparations de plantes a un goût très amer… Bouchez-vous le nez avant de les consommer.

Le Qi Gong

Cette gymnastique chinoise est basée non seulement sur des exercices physiques mais aussi sur un travail mental : Qi signifie souffle et énergie et Gong le travail. Sa pratique améliore la circulation du Qi (l’énergie vitale) dans les méridiens. L’organisme fonctionne mieux, les tensions musculaires et émotionnelles diminuent. Les exercices comprennent des mouvements de postures corporelles, des étirements et des techniques de respiration. Les mouvements sont longs, posés pour développer la concentration. 
Le Qi Gong repose sur trois grands principes :
-La pensée : apprendre à se concentrer sur soi-même, à avoir une capacité de méditation et à coordonner son corps.
-La respiration : Régulariser et contrôler sa respiration, sentir la décontraction du diaphragme et de la cage thoracique.
-Le corps : Ressentir son corps pour contrôler les tensions internes. 
Le Qi Gong se pratique essentiellement debout. Les postures permettent d’obtenir la détente du corps et la concentration de l’esprit. Depuis les années 50, cette gymnastique est reconnue d’utilité publique en Chine. Chaque matin, des millions de Chinois pratiquent le Qi Gong dans des parcs car il améliore la santé des personnes souffrant d’hypertension, de maladies cardiovasculaires, d’insomnie ou de diabète.
Pour en savoir plus : Précis de médecine chinoise d’Eric Marié. Editions Dangles. 33,25 euros.

Médecine traditionnelle chinoise de Jean-Marc Kespi. Edition Marabout. 
source:femme actuelle 
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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 14:35
Le taiji quan, une branche de la médecine naturelle chinoise

le taiji quan, une branche de la médecine naturelle chinoise

Si le nom est mondialement connu aujourd'hui, la nature même de la discipline reste particulièrement mystérieuses chez les non initiés. le taiji quan, ou boxe du faîte suprême, est réputé pour ses bienfaits sur la santé. cela suffit-il à en faire une branche de la médecine naturelle chinoise ? la rédaction d'ici la chine s'est penchée sur la question. 

des apports certains pour la santé physique et mentale 

la médecine naturelle chinoise est un système relativement vaste que l'on divise souvent en cinq branches : l'acupuncture, la pharmacopée (plantes médicinales), le massage thérapeutique (tuina ou anmo), la diététique et le travail énergétique. 

dans ce dernier se trouve incontestablement le qi gong, et y est souvent classé également le taiji quan. cette classification est-elle correcte ? 

a vrai dire, les vertus pour la santé du taiji quan sont incontestables : la science s'est penchée sur la question et atteste avec certitude des bienfaits de cette discipline pour les personnes âgées. pour de nombreux autres domaines, les études ne sont pas assez nombreuses ni approfondies pour être incontestables, mais les apports de l'art martial chinois semblent exister en ce qui concerne l'amélioration du sommeil ainsi que de la santé physique et mentale. 

un amalgame qi gong-taiji quan 

cela suffit-il à faire de la boxe du faîte suprême (la traduction littérale de son nom) une branche de la médecine naturelle chinoise ? rien n'est moins sûr, et une telle idée semble venir d'un amalgame fait entre ce système de combat et le qi gong, et par extension l'ensemble des arts énergétiques. 

une différence de taille existe, mais est souvent oubliée : le qi gong n'est pas un art martial mais un art énergétique. son nom est assez clair : qi signigie énergie (on peut comprendre ici bioénergie), et gong signifie travail. 

le qi gong est donc un travail sur le qi, la bioénergie si l'on veut reprendre un concept occidental. aucun coup de poing, aucun coup de pied n'y sont enseignés, pas plus que les saisies et clés. le taiji quan part quant à lui d'un objectif tout autre : il s'agit d'un art martial à part entière, très clair d'après son nom : taiji signifie le faît suprême (on peut entendre par là le terme divin), alors que quan signifie poing ou boxe. 

il s'agirait donc du niveau de boxe le plus élevé des arts martiaux chinois. de nombreux experts chinois de nos jours le présente d'ailleurs comme la seconde étape menant à la maîtrise totale en combat. la dernière marche de cette évolution vers la perfection n'est autre que le sans forme, la connaissance ultime qui dépasse toutes les limites. 

pourquoi le taiji quan est-il perçu comme une thérapie ? 

en occident, mais aussi dans les cercles les moins initiés en chine, le taiji quan est donc assimilé à une pratique physique de développement énergétique, voire à une simple gymnastique pour les personnes âgées. les raisons d'une telle méprise sont variées. 

dans l'empire du milieu, l'épisode de la révolution culturelle a beaucoup joué dans ce sens. nombre d'arts martiaux traditionnels ont été mis au banc de la société et jugés illégaux. la plupart des maîtres ont alors dû s'exiler à taïwan, hongkong ou dans d'autres pays pour échapper à la répression. 

lors de la réhabilitation des arts martiaux (wushu), deux formes principales se sont développées : le wushu moderne, une version nouvelle plus acrobatique et sportive des arts du combat, et le taiji quan. ce dernier a été réduit à une forme de gymnastique douce à l'attention des personnes âgées. 

une multitude de boxes taiji 

c'est cette forme de taiji quan qui a pris son essor en occident ces dernières décennies, faisant passer l'art pour une thérapie plus qu'une science du combat. or, cette nouvelle pratique n'est dans les faits qu'une bien mince partie du trésor national chinois qu'est la boxe du faîte suprême. 

a l'origine, le taiji quan représente non pas une discipline mais un ensemble d'arts de combat, dont le style de plus ancien est l'école chen. si la tendance commence à s'inverser ces dernières années, c'est souvent la version de l'école yang, antérieure à chen, qui est perçue comme le taiji quan par excellence. logique pourrait-on dire, puisqu'il s'agissait de la forme enseignée aux masses dans les écoles, universités et parcs de toute la chine. 

cette variante yang, aux mouvements plus lents et amples, convient parfaitement aux personnes qui recherchent une pratique physique douce et sans risque. mais du côté des pratiquants les plus traditionnels, cette assimilation du taiji quan à un seul style, qui plus est détourné de ses objectifs originels, sonne comme une injustice. 

un art martial avant tout 

en chine, où la pratique purement martiale commence à refaire surface, les maîtres sont dorénavants clairs sur le sujet : les différentes formes de taiji quan ne se limitent pas à une succession de mouvements lents à l'attention des aînées. 

le taiji quan, qu'il soit du style chen, yang, wu ou autre, est avant tout un art de combat hautement élaboré et aux techniques redoutables. une démonstration du style chen, alternant mouvements lents et explosifs, ainsi que l'explication des applications en situation réelle, suffiraient à prouver cette idée. 

vouloir classer le taiji quan comme une technique physique de la médecine naturelle reviendrait finalement à y incorporer tous les arts martiaux, pas seulement chinois. 

car à niveau élevé, chaque pratiquant, qu'il soit karatéka, taekwondoiste ou expert en taiji quan, s'intéresse à la pratique énergétique, au développement de ce que les chinois nomment le qi, les japonais le ki, ou les indiens le prana. 

l'assimilation du qi gong et du taiji quan est finalement une erreur de la part des non initiés : le taiji quan emprunte des techniques de qi gong, ou s'en inspire, pour permettre aux pratiquants d'atteindre des niveaux plus élevés. un procédé qui existe dans l'ensemble du monde des arts martiaux. 

mais en aucun cas le taiji quan n'est une part intégrante de la médecine traditionnelle chinoise. il s'agit d'un art martial, d'un système de combat, comme le caractère quan dans son nom l'indique clairement.



Source: www.icilachine.com












 
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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 13:56

La Médecine Traditionnelle Chinoise, respectueuse de l’Homme dans sa globalité, y compris son environnement, est en harmonie avec l’Apithérapie : respect de l’abeille, de son savoir, de son activité, de ses produits.

 L’histoire de la MTC commence dès la plus haute antiquité. Elle s’inscrit dans la philosophie taoïste de son principal fondateur : Lao Tseu (6° siècle avant JC). 
 L’homme est à l’image de la nature, il est situé entre le Ciel et la Terre, il doit vivre en harmonie avec l’Univers.
 Le Yin (la structure, la matière, l’espace…) et le Yang (l’immatériel, le rythme, le temps…) sont la double polarité du Qi : l’énergie qui anime l’Homme et l’Univers.

 


 

 En Médecine Chinoise, chaque partie du corps, chaque organe, chaque émotion, chaque symptôme, etc. peut être classé selon ces deux polarités. 

 La médecine chinoise considère la maladie comme l’expression d’un déséquilibre du Qi : 
- insuffisance 
- blocage ou stagnation de l’énergie 
- pénétration « d’énergies perverses » comme l’excès de froid, d’humidité, de chaleur, de vent ou d’agents pathogènes infectieux. 

 Pour le médecin traditionnel chinois soigner sera donc : 
- découvrir et agir sur la source du déséquilibre, 
- permettre au patient de retrouver son équilibre interne 
- et de se ré-axer entre Ciel et Terre. 

 Tous les produits de la ruche, par leurs propriétés bioénergétiques s’inscrivent dans cette logique thérapeutique en restaurant l’énergie vitale des tissus. 
 Les produits de la ruche sont des produits naturels à la fois végétaux et animaux puisque transformés          ou  élaborés par l’abeille. Tous leurs composants agissent en synergie pour améliorer la santé de l’homme. 

 Les produits fabriqués par les abeilles ont une action privilégiée sur un organe et agissent secondairement sur d’autres organes. 


• La ruche, ses produits et les cinq éléments 

 La loi des cinq éléments, fondamentale en Médecine Chinoise, met en évidence ces affinités entre les produits de la ruche et les organes. 
 Connaître cette loi est donc un outil précieux pour une bonne pratique de l’apithérapie. 

 Ces 5 éléments sont : le bois, le feu, la terre, le métal et l’eau. 

 Chaque élément est « la mère » du suivant, lequel en conséquence est « son fils ». C’est la Loi « Mère-Fils ». 
Par exemple, le Métal est la Mère de l’Eau et le Fils de la Terre 


 

     Pollen et élément Bois
 • Le pollen fertilise les végétaux. Il est récolté en abondance au printemps, il a une couleur jaune-verdâtre et une saveur acide/amère. 
• Il correspond au foie et à la vésicule biliaire. 
 • En MTC le foie commande les aponévroses musculaires et les tendons, il stocke le sang, règle la circulation de l’énergie, communique avec les yeux, régule les émotions, les sentiments. 
 • Le pollen traite le foie, les troubles de la vision, stimule l’activité musculaire, agit contre le stress et l’irritabilité. 

   Venin d’abeille et élément Feu. 
 • Chacun de nous a fait l’expérience d’une piqûre d’abeille et ressenti la douleur brûlante de celle-ci. Un  trop grand nombre de piqûres simultanées peut provoquer un arrêt cardiaque. 
 • Le venin correspond au cœur et à l’intestin grêle. 
 • En MTC, le cœur dirige les fonctions mentales, il gouverne les vaisseaux sanguins et donc nourrit le  corps en entier. 
  • Le venin d’abeille facilite la circulation du sang, régule le rythme cardiaque, agit sur le système nerveux   central et les fibres motrices. 

    Miel et élément Terre. 
  • Sa belle couleur ambrée, sa saveur douce et sucrée évoque la Terre, 5° saison en MTC. 
 • Le miel correspond à la rate, au pancréas et à l’estomac. 
  • La rate assure le transport et la transformation des matières nutritives pour produire le Qi et le sang. Elle retient le sang dans les vaisseaux (homéostasie).Elle harmonise les formes (la chair) et les membres. 
  • Le miel est bénéfique à l’appareil digestif et au sang. 
  De plus, la Terre en Médecine Traditionnelle Chinoise représente le mouvement harmonisateur des quatre autres éléments (Bois, Feu, Métal et Eau). 
   Les apithérapeutes connaissent bien ce rôle merveilleux du miel qui harmonise les prescriptions et tous les organes. A l’image de la Terre, il est notre Mère. 

       Gelée royale et élément Eau. 
 • Sa saveur est légèrement salée et acre. C’est la nourriture exclusive de la reine à laquelle elle confère   puissance et longévité. 
 • Elle correspond à l’élément Eau et donc au rein et à la vessie. 
 • Or le rein, en MTC, renferme le potentiel héréditaire : le Jing rénal et notre énergie vitale acquise. Il favorise la croissance du corps et la fertilité, il fortifie le système nerveux et les os, il contrôle l’eau dans le corps et reçoit le Qi. 
 • La gelée royale soutient l’énergie vitale de l’individu, accroît son immunité, facilite sa croissance et sa fertilité, régénère les tissus, est euphorisante. 

     Propolis et élément Métal.
• En automne, les abeilles collectent la propolis pour protéger la ruche (contre le froid, l’humidité, les  prédateurs, les infections microbiennes). C’est l’antibiotique des abeilles 
 • Les poumons, tout l’appareil respiratoire, la peau et les muqueuses correspondent à l’élément Métal. Les affections des voies respiratoires (nez, gorge, trachée, bronches) sont fréquentes à l’automne 
 • Le poumon est couplé avec le Gros Intestin : élimination des déchets (dioxyde de carbone, selles). Ils ont, tous les deux, une action de première importance dans la protection du corps contre les infections (bactéries, virus, champignons). 
 • La propolis a des propriétés anti-microbiennes, antivirales, anti-carcinogéniques. Elle régénère les tissus et le système immunitaire. 

Le miel, le pollen, la propolis, la gelée royale, le venin, en synergie avec chacun de nos organes, voient leur action potentialisée par les méthodes de la Médecine Chinoise.

source:http://apimc.free.fr/1.html 

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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 13:09
Qu’est-ce que l’Ostéopathie ?

Selon la définition validée par la Société Internationale d’Ostéopathie (SIO) de Genève et l’Académie d’Ostéopathie de France, l’Ostéopathie est « un art qui consiste à diagnostiquer et à traiter par la main les dysfonctions de la micro-mobilité des tissus du corps humain qui entraînent des troubles pouvant perturber l’état de santé ».

Il s’agit donc d’une discipline exclusivement manuelle ; l’ostéopathe identifie, par le toucher, l’origine physique des différents troubles, puis rétablit, toujours manuellement, le bon fonctionnement de l’organisme. Contrairement aux médicaments qui agissent sur la manifestation du problème (anti-inflammatoire, anti-douleur,…), l’Ostéopathie traite le problème à sa source, explique Roger Caporossi, Directeur de l’Ecole Supérieure d’Ostéopathie - Paris - Marne la Vallée.

Le champs d’action de l’ostéopathie

Le champ d’action de l’ostéopathie est large, et peut s’appliquer soit à titre préventif, soit à titre curatif. Il recouvre aussi bien les affections douloureuses du squelette que les troubles des viscères ou les petits troubles circulatoires. L’Ostéopathie peut en effet agir sur les structures articulaires et musculaires (pied, genou, hanche, épaule, crâne, colonne vertébrale…), sur les tissus vivants (sanguins, pulmonaires, nerveux, osseux, conjonctifs) et sur les organes palpables (foie, vessie, intestins…), ce dans la limite où c’est la fonction, et non la structure, qui est en cause. C’est pourquoi l’ostéopathie ne peut guérir les maladies dégénératives (cancer, sclérose en plaque…), les maladies génétiques, les maladies infectieuses et/ou inflammatoires, les fractures.

Un suivi ostéopathique est particulièrement indiqué chez les sportifs, afin de conserver l’équilibre du corps et pratiquer une activité sportive durable. Ainsi, nombre de sportifs de haut-niveau sont suivis par un ostéopathe, parallèlement à leur médecin et kinésithérapeute.

L’ostéopathie peut également s’intégrer dans le suivi de grossesse, afin de favoriser une meilleure adaptation du corps à ses changements. L’ostéopathe s’assurera entre autre de la mobilité du bassin et de l’axe vertébral de la future maman. Un examen ostéopathique du bébé, un ou deux mois après la naissance, permet quant à lui de découvrir et corriger d’éventuelles dysfonctions consécutives à l’accouchement, qui, ne l’oublions pas, constitue une étape traumatisante pour le bébé.

La consultation

L’ostéopathe commence par interroger son patient sur son histoire, sur celle de sa douleur ; l’écoute, le temps consacré au patient, fait partie intégrante de la profession d’ostéopathe, souligne Roger Caporossi. Cet entretient permet notamment de rechercher les manifestations de stress, de surmenage ou de choc qui auraient perturber l’équilibre du patient.

L’ostéopathe procède ensuite à un examen clinique ainsi qu’à des tests permettant d’établir un diagnostic d’exclusion ; il s’agit de s’assurer que le cas entre effectivement dans le champ d’action de l’ostéopathie.

Puis, par de subtiles palpations, l’ostéopathe recherche les tensions, les déséquilibres ; par le toucher, il suit les mouvements, les raideurs, capte les tensions, pour remonter jusqu’à la source de la douleur.

Celle-ci située, l’ostéopathe choisira le traitement adapté à l’état du patient, son âge, sa morphologie.

A l’aide des ses mains, il pourra remettre en place des circuits, provoquer des réactions biologiques tissulaires, drainer une zone mal irriguée. La technique sera différente selon que l’on traite le tissu musculaire, le squelette, les viscères.

Le traitement, s’il est bien fait, ne doit pas être douloureux ; il s’agit de techniques douces, et l’ostéopathe ne travaille jamais directement sur la zone douloureuse, mais sur les zones alentours.

Les consultations ne sont actuellement pas remboursées ; des dispensaires et cliniques, gérés par des professeurs en ostéopathie, pratiquent cependant des prix plus modestes.
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